À la Vie, À la Mort et Au-delà !
Bizarrement, sur une thématique comme celle-là, nous nous sommes penchés sur la mort et nettement moins la vie. Car aujourd’hui nous sommes vivant, mais demain nous rapproche du dernier jour du reste de notre vie.
La mort chez Cyberunes, si elle est loin d’être définitive, ne risque pas de nous transformer en être asexué assit sur un petit nuage (le cloud ?). Le changement sera plus radical. Les morts dont nous avons parlé sont loin du repos ou de la sérénité attendue
La mort fascine et effraie, attire et rebute. On confond peur de la mort et peur des morts. On refuse de s’imaginer à l’état de cadavre, alors on s’invente une âme, une autre vie, un passage, une porte. On se dit que rien ne se crée rien ne se perd, tout se transforme, alors pourquoi pas nous ?
Porte ouverte sur l’inconnu ? Mais non ! Nous nous savons parfaitement ce qu’il se passe après la mort : si vous êtes punk, étudiante en médecine, vous finissez zombies. Si vous êtes amoureux, vous finissez vampire ou succube. Si vous êtes japonais, vous finissez chasseur de monstres. Et si vous êtes lecteurs de cyberunes, vous finissez fantômes et hantez les festivals.
À choisir, je crois que je préférerais finir dans le ventre d’un asticot bien gras, plutôt qu’immortel. C’est vrai quoi, immortel ça vous oblige à finir engoncé dans un costume vert bouteille, avec une épée en toc et au milieu de machistes séniles et grabataires. Et puis, l’éternité c’est long, surtout vers la fin (W.Allen).
Alors, vivement la mort, que je puisse discuter avec Pratchett, Franquin, McCaffrey, Asimov, Upfield, Vance, Dolores O’Riordan, Cabu…
Remarquez, cela veut dire que je risque de croiser Staline, Franco, Hitler, Céline, Brasillac, Pol Pot, Golovinski…
Finalement, je crois que je vais attendre un peu.
De toute façon, la mort c’est le meilleur moment de la vie, c’est pour ça qu’on la garde pour la fin.
Valérie.