Je connais John SCALZI depuis Red Shirt que j’avais beaucoup aimé. Dans cette histoire où un jeune recru de la formidable flotte intergalactique se rend compte que les personnages secondaires ont une fâcheuse tendance à disparaitre rapidement, il maniait l’aventure, l’absurde et brisait allégrement pas mal de stéréotypes. Je me suis un peu perdu dans sa saga Du vieil homme et la guerre qui commençait pourtant avec un pitch tout aussi réjouissant.
Là, je me suis retrouvé avec des trucs gros, baveux, ayant un réacteur nucléaire en guise de cœur et la fâcheuse habitude de voir les humains comme des petits encas gourmands.
Mmmmm, enfin de grosses bestioles à dégommer sans scrupules et sans aucun effort au cerveau. (oui, des fois, je suis juste un peu bas du front)
Et puis, bin non…..
Jamie, intello spécialisé en SF, se retrouve après quelques déboires professionnels, a jouer les livreurs de repas pour la société Bönbüf. Comble de l’humiliation, il se retrouve à servir un poulet aux sept épices à un ex-copain qui lui, parait avoir réussi plus que bien sa vie professionnelle. La loose totale.
En désespoir de cause, lorsque ce même copain lui propose en urgence un boulot de manutentionnaire pour une association de protection animale, Jamie n’a pas vraiment d’autre choix que d’accepter.
Par contre, c’est étrange qu’on l’oblige à se vacciner contre une vingtaine de trucs bizarres, puis, qu’on l’envoie au Groenland. Les baleines ne sont pas connues pour transmettre un tas de maladie. Alors, quand on lui explique que le Groenland est juste une étape pour une autre dimension, Jamie se crois victime d’une très mauvaise blague.
Puis, il rencontre Kevin.
Kevin est une sorte de montagne graisseuse sur pattes, et il n’est pas content du tout.
Jamie va devoir s’y faire, les kaijus existent : ils sont gros, vivent dans un endroit peuplé de bestioles extrêmement venimeuses et voraces, et ne sont pas du tout , mais pas du tout amicaux.
Alors, pourquoi les protéger ? Et surtout, pourquoi vouloir absolument les enquiquiner à coup de sondes, de drones d’observation et de prélèvements …compliqués à obtenir.
Et bien, je ne vais pas non plus tout vous raconter, ce serait vous priver d’un plaisir burlesque et haut en couleur de 320 pages.
Mais je vous promets, lorsque vous aurez suivi les amours de Bella et Edward, et la pondaison de la belle en résultant, vous n’aurez plus le même regard sur les Kaijus, et promis, nettement moins envie de les bousiller.
D’autant que des Kaijus, ou des hommes, reste à savoir qui sont les plus dangereux et les plus cons.
«- S’il ne veut plus nous tuer, pourquoi continue- t’il de nous poursuivre ?
-Parce qu’il a autre chose en tête
-On va se faire empapaouter par un kaiju ?
-Ça, c’est la bonne nouvelle. (…) parce que, tant qu’il aura l’espoir de nous faire passer à la casserole, il ne cherchera plus à nous tuer “