Ça commence comme une bande dessinée du Journal de Mickey. Le héros, Fone Bone (qui m’a fait penser au premier coup d’œil à Eega Beeva (de son vrai nom Pittisborum Psercy Pystachi Pseter Psersimmon Plummer-Push) – je vous le donne en V.O.), bone traduit par « os » dans la langue de Wejdene, le protagoniste et ses cousins Phoncible P. Bone (qui n’est pas sans rappeler Picsou par ses traits de caractère) et Smiley Bone – un Dingo insouciant, perdus dans une contrée inconnue suite à une mésaventure due à l’une des manigances de Phoney Bone. Des personnages tout ronds, tout mignons. Et puis… et puis. Des rencontres qui prennent un tour tragique, un mystérieux personnage à capuche, un dragon fumeur de cigare, des rats-garous amateurs de quiche, des monstres gigantesques, une mamie qui cache des secrets… Ce qui commençait comme une aventure à la Mickey aves ses compagnons tourne à l’aventure heroic fantasy. Le récit est captivant, monte en tension, les gags sont heureusement là pour rétablir l’équilibre. Les trois personnages principaux – le roublard, l’insouciant, et le héros sans défaut se partagent la vedette – les blagues récurrentes (le running gag sur Moby Dick, le duo de rats-garou, sympathiques outsiders…) sillonnent les 1300 pages de cette intégrale qui vaut le détour – mais à ne pas lire au lit, 2kg à bout de bras c’est le meilleur moyen de trouver le livre « assommant » !
Stéphane