Ouvrir un livre, c’est toujours partir en voyage.
Ce peut être un voyage au coin de la rue, chez le boulanger, cela peut être auto-centré ou autobiographique (y ‘a t’il une différence?).
Nous, généralement, on préfère voyager hors de la terre. Le nombril des auteurs ne nous passionne pas de façon générale. C’est sans doute pour cela que nous aimons les lectures de l’imaginaire, pour voyager plus loin, plus longtemps, dans des ailleurs qui nous aident à prendre du recul sur notre propre monde. On ne va pas partir sur un débat “littérature blanche/littérature imaginaire” (on l’a déjà fait et on le refera en direct), mais les voyages fantastiques ou réels, sont la plupart du temps, des moyens d’explorer la nature humaine, avec des enjeux qui dépassent les personnages.
C’est cela, le but du voyage. Découvrir qui nous serions vraiment hors de notre quotidien.
Alors quitte à partir, autant partir loin.
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