Edité une première fois en 1985 et vainqueur du prix Hugo l’année suivante, ce court texte de Zelazy vient d’être réédité chez le Belial dans la collection « une heure Lumière ».
On connait Zelazny pour sa saga des Princes D’Ambre ou pour son personnage immortel de Francis Shadow. On le connait aussi pour ses récits de dieux immortels, demiurges d’une humanité à la fois fragile et persistante. Zelazny a souvent utilisé les panthéons mystiques comme décors ou sources d’inspiration. Mais son thème récurrent a toujours été la mort. Celle qu’on refuse, celle qu’on subit, celle qu’on détourne ou celle qui maintient l’équilibre.
C’est aussi de mort d
ont il s’agit ici.
Mais ne croyez pas ce texte lugubre ou morbide.
Au contraire.
L’héroïne de cette histoire est malade, et veut passer ses derniers jours à suivre les estampes d’Hokusai (peintre de la fameuse « vague » qu’on connait tous). Elle marche à travers un japon moderne et chaque jour retrouve le mont Fuji tel qu’il a été peint en 1831. Elle rêve, contemple et marche.
Mais certaines rencontres nous interrogent ? Est-elle seulement une randonneuse mélancolique ? Que sont ces artefacts qu’elle effraie avec son bâton de marche.
A-t-elle encore un combat à livrer ? Contre qui ? Qui est-elle vraiment cette voyageuse poétique ? Une histoire de sacrifice, une histoire d’amour profondément humaine avec juste ce qu’il faut de SF.
Une heure de bonheur.