Karim BERROUKA chez ActuSF (évidemment).
Alors pour qui ne connait pas Karim Berrouka, c’est celui qui a écrit « Fées, Weed et Guillotines », « Celle qui n’avait pas peur de Cthulhu » et son chef-d’œuvre (non je ne suis pas partisane) « Le club des Punks contre l’apocalypse Zombie ».
Dire qu’il prend les mythes, leur tord le cou, les mélanges avec un peu d’herbe qui rend bête, les assaisonnes avec assez de bières et de crottin de licorne, reste un euphémisme bienpensant.
Généralement c’est bien plus foutraque que ça et beaucoup plus drôle qu’une fin de soirée avec Pogo Party.
Bref
Le jour où l’humanité a niqué la Fantasy (toujours avec un F), est une histoire digne de notre Punk écrivain, avec :
-Des lutins d’1,80 en costumes parme et zigounette en feu
-Des fées baveuses et flatuleuses de 2 mètres de circonférence
-Des médiums en jogging crado
-Des Ondines non étanches
-Des licornes qui s’appellent Stewballine
-Et Des PUNKS.
On résume.
La Fantasy en a grave marre que les humains ne croient plus aux fées et un plan d’attaque est organisé pour que les forces magiques reprennent le contrôle de la Terre. 9 phases d’attaques, 9 vagues de créatures vont envahir la France.
Face à ces êtres magiques, Olga, Pils, Jex et Skroook vont devoir faire preuve de finesse et de courage.
enfin, la finesse, c’est pas vraiment le style de ceux là, même aidé par un viel anachorète schizophrène.
Même si le bouquin est un peu décousu, un peu long à se mettre en place, il faut avouer qu’il n’y a QUE Karim BERROUKA pour faire jouer avec autant de joie Li-Cam, Jérôme Vincent, et autres confrères/sœurs, dans un récit foutraque et jouissif. On rigole beaucoup, on sent le vécu de certaines scènes, et on ne veut surtout pas vivre les autres.
Avec bien sûr, un putain de gros sourire à la fin.
Si vous aimez les auteurs qui ne se prennent pas au sérieux, mais qui savent écrire des récits échevelés et hilarants, lisez Le jour où l’humanité a niqué la Fantasy.
Vos zygomatiques vous remercieront.
Enculée de bâtarde de zone marécageuse. Allez, viens la grotte ! Allez, viens le gouffre ! Tu sais ce que je lui dis, moi, à ton panneau sens interdit, madame la forêt primordiale protégée des punks, protégée des touristes, protégée de la modernité ? Nique l’humus ! Fuck les glands ! No futur pour les chênes centenaires ! Tu la vois ma révolution industrielle ! Comment on va te raser la frondaison et te défoncer tes petits bolets tout nazes