Recueil de 6 nouvelles, Crépuscules nous entraine dans des mondes étranges, oniriques et angoissants. Ces textes déjà publiés, mais ici plus proches des textes originaux, nous font rire, frissonner, et même pour certains, avaler de travers.
La mort reste le sujet principal de toutes ces nouvelles, mais pas une mort définitive, pas une mort douce. Plutôt une mort poignante, désespérée ou loufoque. D’ailleurs, le but de ces textes n’est pas juste de nous faire peur ou nous faire rire, mais plutôt de nous amener à nous questionner sur ce que l’on veut croire, ce que l’on veut voir du monde qui nous entoure.
Dabord satire d’un monde hyper compétitif et sans scrupule avec ” Hippo !” (qui m’a bien fait rire) et ” Éléphants Bleus” (nettement moins)
Puis histoire d’amour touchante avec “Seconde mort”
Critique acerbe de la religion dans ” Le crépuscule des Dieux”
Enfin vision trash et perturbante dans “La ville où la mort n’existait pas”, Di ROLLO tire sur tout ce qui bouge, avec un style bien propre à lui.
Moi qui n’avais pas accroché avec ses romans, là, je n’ai pas lâché cette petite merveille.
Noirceur, ironie, insoumission et crépuscules.
« Je ne crois pas en un ou des dieux quelconques, c’est trop facile ; pas davantage en l’homme, c’est trop désespérant. Je ne crois qu’à la force incompressible de la création(…) » T.Di ROLLO
Ça tombe bien, moi aussi.
Ps : En plus, la couverture est magnifique et je suis faible, je ne l’ai pris que pour ça au départ. Et ben, j’ai bien fait.